[jaune]N’hésitez pas à partager vos rapport, vos photos et vidéos dans la section RDV des caissons 😉[/jaune]
Lors de cette 20ème édition du teknival (ou plus exactement la 13ème du sarkoval), ce sont entre 30 et 35 000 fêtards qui ce sont retrouvés au plus fort des quatre jours. « Sur le plan de la fréquentation, la manifestation est un succès […] ce sont près de 50 sound systems installés sur le site, regroupant plus de 100 collectifs venus de toute l’Europe ! », annonce le collectif de médiateurs.
Pas moins de 600 gendarmes et policiers ont été mobilisés pour l’occasion. 123 permis de conduire ont été retirés , une trentaine d’interpellations pour détention et trafic de stupéfiant ont eu lieu et plusieurs kilos de drogue saisis.
Niveau « bobos », 26 personnes ont été évacuées vers des centres hospitaliers, dont 7 en urgence mais aucun pronostic vital n’a été engagé. 400 personnes ont été prises en charge par les services de secours sur toute la durée du tekos.
Renaud, de l’association de prévention Techno +, précise : « Ça a été une édition réussie avec une bonne articulation entre nous et les secours. L’assos’ a multiplié les prises en charge (plus de 130 juste pour la nuit de samedi à dimanche), mais ne recense aucun cas grave ».
Pas moins de [or]120 db maximum constaté[/or] sur le site,mais le bruit ne semblait pas excessifs pour de nombreux riverains… Une résidente Aubencheuloise, témoigne sur le week-end qu’elle à vécu, avec comme voisin, la BA 103.
J’ai vécu le passage des teknivaliers durant ce week-end insolite.
Je vous livre ici notre propre vécu : nous étions tous un peu inquiet à l’idée de voir défiler dans notre village, un nombre indéterminé de jeunes surexcités, craignant pillages, vols, dégradation ou même agressions. Que les Hommes peuvent être bêtes lorsqu’ils sont confrontés à l’inconnu. Un seul constat: les fêtards ont fait preuve de l’avis de tous, d’une grande politesse : il n’y à pas eu de dégradation.
Bien entendu, certains ont laissé leur emprunte en collant de petits post-it tagués, ( c’est toujours plus facile à enlever!) et quelques bouteilles vides ont trainées de ci de là. En comparaison du nombre impressionnant de piétons marginaux ayant traversé la commune de la gare de Aubigny-au-bac jusqu’à Epinoy, rien de bien méchant.
Certaines personnes ont même été amusées par les invitations des festivalier à rejoindre leur transhumance; par leurs petites boutades sympathiques; ou émus de les voir quelquefois marcher avec des sacs à dos énormes.
Le comportement des villageois à également été exemplaire : pas de provocations ; c’est avec le sourire qu’ils ont indiqué le bon chemin aux âmes perdues dans la cambrousse. Les fléchages de parcours ayant été promis par le préfet, mais n’ayant jamais trouvé le chemin de notre village, certains ont eu l’idée lumineuse d’improviser des pancartes en carton pour diriger les arrivants par un raccourcis en chemin agricole (On n’est jamais si bien servi que par soi même semble-t-il).
Les forces de l’ordre ainsi que le maire de la commune ont assuré la sécurité sans relâche.
En conclusion, et faisant l’impasse sur les problèmes sonores qui n’ont dérangés que quelques oreilles très attentives, un village tranquille et un groupe un peu curieux, à cohabité, l’espace de quatre jours, qui auront eu le mérite de favoriser les dialogues entre voisins, un peu plus de tolérance est surement né de ce teknival qui je l’espère, aura pu changer la vision des plus septiques sur la jeune génération.
Il faut tout de même rappeler qu’une fois de plus, c’est moins d’une semaine avant que le site du teknival à été officialisé, et ce sans la consultation des médiateurs : « Nous nous excusons encore une fois auprès de l’ensemble de la population d’Épinoy et des autres villages alentours ! […] Pourquoi commencer huit jours avant ? Pourquoi ne pas créer une association avec une subvention ? Il y a du vrai gaspillage d’argent public. Ça coûterait dix fois moins cher si c’était géré plus en avance… ».