La semaine dernière, les bruits relatifs à la saisie dont les NRV aurait été l’objet résonnaient sur la toile et quelques sites de presse. Quelques jours après les faits, Bass Expression a pu recueillir les précisions permettant de lever le voile sur certaines incertitudes… et d’en créer de nouvelles.
Devant se dérouler dans l’une des champignonnières du département où ces dernières sont nombreuses, la soirée avait fait l’objet de la part des organisateurs de toutes les précautions que nécessitaient le choix d’un tel spot.
Avant même que les premières notes furent crachées par le sound system, les premiers représentants des forces de l’ordres font apparition sur les lieux de l’événement ; ils seront suivis par de nombreux autres. Si les premiers contacts demeurent plus ou moins cordiaux selon les témoignages, la saisie ou plutôt « l’appréhension de matériel » comme l’ont nommée les policiers présents sur place est décidée.
Une nouvelle pirouette des forces de l’ordre de toute évidence puisque le terme ne renvoi à aucune référence juridique claire, si ce n’est à celle de « saisie-appréhension » qui est bien loin des préoccupations liées au cadre d’une saisie de matériel dans le cadre festif… (Cf. Fin d’article).
En définitif, sont retenus à l’encontre des organisateurs, la mise en danger de la vie d’autrui et l’organisation d’un rassemblement festif à caractère musical sans autorisation. A noter que le nombre requis de 500 participants pour retenir un tel chef d’inculpation était loin d’être atteint.
Les organisateurs comparaîtrons devant le tribunal de Versailles le 23 mars 2016 (Nb. Quelques jours aprés le délibéré lié aux poursuites à l’encontre des organisateurs présumés du Raveoltek II)
Encore un dossier flou, pour une affaire qui s’apparente encore une fois plus à la volonté de répression qu’à celle du respect de la loi. Un pierre de plus à porter à l’édifice du Ravolution 23 annoncé il y a quelques jours.
Affaire à suivre…
Lire l’intégralité de « l’état des lieux » sur Bass Expression.