[vert clair]Un article qui reprend ni plus ni moins que le communiqué de presse UNIS-SONS, mais qui porte au moins le ras-le-bol au niveau grand-public.
Il faut montrer que les efforts doivent être faire de chaque cotés, que de toutes évidences le problème ne vient pas du coté que tout le monde crois…. à méditer pour certains !
ET qui sait, peut être que 2013 verra la mort du Sarkoval ?
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Le Teknival 2013 atterrit sur les anciennes pistes de la BA103. Une décision de l’État, sans concertation ni avec les élus, ni avec les riverains et aussi surprenant que ça puisse paraître sans l’avis des chefs d’orchestre du festival, le collectif des médiateurs.
Ne les appelez pas « organisateurs ». « Nous sommes le collectif des médiateurs. Nous ne sommes pas les organisateurs… Nous n’avons appris qu’hier que le ministère de l’Intérieur voulait que la manifestation se déroule sur la BA 103. Nous sommes totalement dépendants de ses choix, l’image de la musique techno et la taille du rassemblement nous empêchant de simplement louer un terrain auprès d’un privé. » Ce collectif qui met toutefois sur pied la programmation et orchestre la manifestation sur site, enchaîne, dépités : nous regrettons le manque de concertation sur ce dossier. Malgré de nombreuses prises de contacts depuis la fin d’année dernière, c’est à huit jours de la manifestation qu’on nous impose un site que nous jugeons peu adapté à notre rassemblement ! » La proximité des habitations à moins de 500 mètres avec près de 3 millions de watts, sur une cinquantaine de scènes, pendant trois jours et trois nuits ; l’éloignement du site pour le public venu de toute la France et une grande partie des bénévoles (entre 2 000 et 2 500 l’an dernier) et qui va générer d’importants déplacements de voitures sur toute la région ; le très court délai de préparation alors que le dossier est en cours depuis plusieurs mois et que ce n’est pas la première édition mais la vingtième… Autant de raisons qui poussent le collectif à déplorer ce choix de la BA 103. Un collectif qui regrette encore « cette urgence qui met tout le monde en difficulté, autant de notre côté que pour les forces de l’ordre, les riverains, les secours et les municipalités qui doivent réagir au dernier moment ». Dernier grief exposé : « Nous ne sommes pas invités aux conférences de presse, nous passons pour des envahisseurs irresponsables alors qu’au contraire, nous souhaitons être en responsabilité sur cette manifestation. »
Cette vingtième édition du Teknival, ils s’y affairent pourtant depuis des mois. « Chaque année, les collectifs de musiciens, d’artistes et de techniciens, bénévoles, se rassemblent pour un moment de rencontre festif. C’est l’occasion pour ces amateurs, passionnés et bénévoles de se rencontrer, d’échanger autour de leurs pratiques et de faire partager leurs nouvelles créations musicales. La dimension européenne de notre manifestation permet à des musiciens de nombreux pays d’Europe (France, Angleterre, Belgique, Hollande, Italie, Espagne, Allemagne…) de se rencontrer et d’échanger. Tous sont bénévoles, jeunes et motivés par le partage, la solidarité et l’entraide. » Un moment attendu des amateurs de musique techno qui l’an dernier, à Laon, sous une météo déchaînée, avait rassemblé 25 000 festivaliers. Pour cette vingtième édition, le collectif en attend entre 30 et 40 000 à Cambrai… Ou ailleurs ?
Aujourd’hui, même à une semaine du Teknival, ils se disent parfaitement « motivés et prêts » pour déplacer la manifestation sur un autre site. Mais avant tous, ils « ne souhaitent pas se placer dans l’illégalité et affirment qu’ils se plieront aux choix du gouvernement. » Et veulent que tout se passe bien, sur une piste ou une autre.