Nous sommes nombreux en France à aimer et défendre une contre-culture que la grande majorité des français ne connaît pas ou mal : la “free-party”. L’image de marginaux drogués écoutant du boum-boum nous colle à la peau, alors qu’en réalité c’est une organisation autonome de festivals gratuits par des propriétaires de matériel de sonorisation, des techniciens du spectacle (son, lumières, …), des artistes (musiciens, décorateurs, performeurs, …) et des bénévoles (sécurité, bar, réduction des risques, …) qui rassemblent des fêtards parfois venus de toute l’Europe pour danser et profiter d’un réel espace de liberté.
Notre musique est universelle, non formatée, technologique et novatrice. Elle inspire sans que vous le sachiez les rythmes et mélodies de nombreux artistes du circuit commercial, de l’éléctro à la pop-music. La composition musicale s’apparente à celle de la musique classique, où tout est possible, où les oeuvres sont longues et où elle nous invite au voyage.
Après ce plaidoyer je propose trois premiers points :
Des “aires de fêtes”, comme on a ouvert des campements aux nomades pour respecter leur style de vie, dans chaque département français, où l’organisation de fêtes serait possible avec un minimum de contraintes, offrant un accès simple, une aire de stationnement et pourquoi pas un accès à l’eau et l’électricité.
Une diffusion de notre musique et de nos idées sur les médias de service public.
Des subventions publiques dans des projets de création.
En espérant que les mots TEKNO, TRIBE, CORE, PSY, SPIRAL, 23 et d’autres rentrent un jour dans le dictionnaire (23 n’est pas un mot ? Non, c’est une famille !!) 😀