Fin 2001, suite aux attentats du 11 Septembre, M. Sarkozy a l’époque ministre de l’intérieur, promulgue une réforme sur LSQ (Lois sur la Sécurité Quotidienne) qui vise entre autre « indirectement » l’organisation des événements tekno. (cf article associé)
En découle que l’état encadrera désormais les teknivals ; partant soit disant de l’intention de concilier les revendications des différentes partie prenantes et d’encadrer plutôt que de réprimer. Il apparaît clairement que l’objectif était tout autre.
Dans les faits.
Le constat est évident, parquer les participants pour mieux contrôler, et surtout donner un prétexte a la prohibition des mouvements clandestins.
Certaine région tel que la Bretagne ont quant a elle désirée favoriser de plus petit rassemblement que sont les multissons plus réguliers mais néanmoins loin de rassasier les adeptes !
Mais ce qui entache réellement le déroulement festif de ces événements, c’est l’omniprésence policière. Au dernier N.O.I.S.E Festival pas moins de 600 policiers et 2 hélicoptères sont chargés de la surveillance du site ! Soit au moment fort du festival 1 policier pour 30 teuffeurs et en moyenne sur la durée de festival, 1 pour 20. Sans compter les forces de gendarmeries qui quant a elles étaient attaché a la surveillance des abords du teknival.
Une réelle volonté d’agir ?
Le rapport sera rendu en mai 2008 et fera 9 propositions (cf rapport Intégral), que chacun pourras trouver bonne ou non, mais qui tranche réellement avec la position du gouvernement depuis quelques années. Entre autre, « monter le plancher de déclenchement de l’article 53 de la LSQ à 900 personnes (au lieu, actuellement de 250 personnes, soit 90m²), créer un cadre souple de musicien amateur (non lucratif), renforcer les structures de dialogue entre les organisateurs et les institutions, renforcer les capacités d’intervention des acteurs sanitaires et sociaux non gouvernementaux et développer les outils des associations de réduction des risques.
Malgré un rapport travaillé au côté de nombreuses associations tel que Techno+ et Technopole, aucune proposition du rapport n’a été depuis sérieusement envisagée par le gouvernement. Un mutisme c’est formé autour de cette question, comme si le débat était clos.
Cependant, ceci ne représente qu’une partie du problème car même quand les Sound6tems ont le soucis d’organiser une teuf dans la légalité, les mairies et préfecture sont loin de leurs faciliter a tâche. D’après 1 enquêtes réalise par l’association UNIS-SON réalisé auprès de 106 mairies, dans près de 80% des cas, une réponse négative est donnée avec dans 78% des cas pour seule justification le fait que ce soit une soirée techno.
Sans clamer haut et fort la théorie du complot on peut se demander s’il s’agit de préjugés récurrents ou d’instructions non avouées auprès des collectivités territoriales ?
Quoi qu’il en soit, le chemin reste long avant d’entrevoir une possible évolution. La solution serait irrémédiablement de mettre en avant une plus grande liberté d’action et d’encadrement des acteurs non-gouvernementaux afin de permettre l’émancipation du mouvement. Une chose est sûre, devant l’entêtement gouvernementale, les « Free Party » ont encore de beaux jours à couler.