Un article très intéressant pointé par Mask à Gaz records sur le Google+ de PS. Un long article retraçant 100 ans de luttes entre les autorités britanniques et les cultures underground.
Des Skinheads aux Punks, en passant par les Hippies, les Dr Chris A. Williams, professeur d’histoire urbaine et spécialiste des questions touchant au crime et à l’ordre public et Dr Andrew Wilson, professeur en sociologie et spécialiste des drogues et des sous-cultures éclaire Hannah Ewens pour Vice.
On peut cependant regretter de ne pas avoir encore plus creuser le sujet. Peut-être une idée pour un prochain article !
Extrait
LES RAVERS
Ni la police, ni les gouvernements de la fin des années 80 n’ont su comment gérer les ravers – selon Chris Williams, cette incompréhension était en partie due à la nature plus insaisissable de la culture rave, comparée à d’autres mouvements plus identifiables. « Rien d’apparent ne laissait penser que telle ou telle personne fréquentait les raves. Tu n’avais pas besoin de t’habiller de manière ridicule pour appartenir à cette sous-culture ».
En 1994 est finalement passée la loi du Criminal Justice and Public Order Act visant à encadrer encore plus sévèrement les raves qui se déroulaient dans les champs, de manière illégale. Les raves allaient maintenant devoir se dérouler en intérieur, permettant au gouvernement d’imposer toujours plus de taxes au public et à la police d’effectuer des descentes dans chaque club à la recherche d’éventuels consommateurs de substances illicites et de leurs dealers.