Les 5 et 6 Novembre 2011, la gendarmerie avait mis fin à une free party sur les bords de l’autoroute, non loin des communes de [orange fonce]Sainte-Néomaye et Saint-Maixent-l’École[/orange fonce] dans les Deux-Sèvres.
S’en était suivie, les poursuites de l’organisateur pour organisation d’une « rave-party sans déclaration préalable » et détérioration de bien privé (propriété appartenant à l’ASF).
C’est le 13 février dernier que le tribunal à (enfin) rendu son verdicts ; 1150 € de contravention et 1€ symbolique de dommages et intérêts pour l’ASF.
Sur fond des négociations qui reprennent doucement, c’est encore une fois l’occasion de ne pas oublier les raisons qui ont poussées aux actions festives des derniers mois.
Une rave-party qui coûte cher
Pour avoir organisé une rave-party sans déclaration préalable, un Deux-Sévrien âgé de 30 ans au moment des faits, a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Niort à une contravention de 150 €. Il devra en outre payer 1.000 € d’amende pour avoir détérioré un terrain appartenant aux ASF (Autoroute du Sud de la France) et avoir ouvert un débit de boissons sur le lieu de la manifestation, également sans déclaration préalable.
Dans la nuit du 5 au 6 novembre 2011 cet amateur de musiques amplifiées avait réuni 300 personnes environ sur un site non aménagé à cet effet à [orange fonce]Sainte-Néomaye[/orange fonce]. Les invitations avaient été lancées via les messageries électroniques. En ce qui concerne le chef de prévention pour lequel le prévenu était également poursuivi, la fraude fiscale , le tribunal n’a pas retenu l’infraction au prétexte que l’administration n’avait pas déposé de plainte.
Un représentant des ASF était présent à l’audience du tribunal afin de souligner la dangerosité d’une telle manifestation organisée de nuit dans une clairière près d’une autoroute. Tout en précisant que son service avec l’aide du peloton de gendarmerie avait surveillé la manifestation ladite nuit, le représentant des autoroutes demandait hier au tribunal un euro symbolique de dommages et intérêts. Une requête acceptée par le tribunal.
Par lanouvellerepublique.fr