[gris]Un dispositif très lourd a été mobilisé le 17 novembre 2013, pour mettre fin à une free se déroulant sur la commune de Saint-Marc-le-Blanc, en Ille-et-Vilaine.
Un surplus de moyens qui si on réfléchit pourrait être surement bien mieux affecté !
Une fois de plus on ne peut que déplorer la saisie du matérielle de l’association [rouge]EnKet2teK[/rouge], ainsi que les circonstances de cette dernière ; la présence pendant plusieurs heures avant des forces de l’ordre, sans qu’aucun contacte ne soit établie avec les organisateurs, et au matin, l’intervention musclée de la gendarmerie, en vue de procéder à la saisie.
[gris]Il n’y a de toute évidence plus aucune tentative de « médiation » entre autorités et organisateurs. [/gris]
Bon courage aux orga’s !
Depuis minuit, samedi, environ 500 personnes participent à une free party, dans les locaux de l’ancienne entreprise de granit Roger Lambert.
Les « teufeurs » sont arrivés dans la nuit [[bleu]ndlt. le 16/11/2013[/bleu]] sur le site. « Il s’agit d’un rassemblement pour ceux qui aiment la musique. Nous faisons bien attention à ce qu’il n’y ait pas de dégradations du site, et à laisser les entrées libres… Nous voulons rendre ce lieu comme nous l’avons trouvé », explique un des organisateurs, de ’association fougeraise, [rouge]EnKet2teK[/rouge]. Dans la plupart des free parties, le lieu de la fête n’est dévoilé qu’au dernier moment, comme ici.
C’est pour ça qu’environ [rouge]70 gendarmes sont présents[/rouge], quelques mètres plus loin. Le plus gros des effectifs est arrivé vers 9 h dimanche. [rouge]Des pelotons motorisés, un hélicoptère, et l’escadron départemental de sécurité routière sont ainsi sur les lieux[/rouge]. Les gendarmes contrôlent tous les véhicules sortants. Car, « il s’agit d’un rassemblement illicite sur un lieu privé », déclare le colonel Fabrice Bouillié.
Par Ouest France.
Les gardes mobiles de la gendarmerie sont intervenus dimanche en milieu de journée, pour interrompre une free party qui avait démarré dans la nuit sur un terrain privé, à Saint-Marc-le-Blanc. [rouge]Les gendarmes ont utilisé la force et des gaz lacrymogènes pour confisquer le matériel de sonorisation.[/rouge] Une personne a été interpellée.
Depuis samedi soir [[bleu]ndlt. 16/11/2013[/bleu]], plusieurs centaines de “teufeurs” occupaient le site de l’ancienne entreprise de granit Granits Roger Lambert (inoccupée depuis plusieurs mois). Ils s’étaient installés sur ce terrain privé sans aucune autorisation. La fête improvisée était pilotée par une association électro fougeraise, [rouge]EnKet2teK[/rouge].
Problème de sécurité, pour la préfecture
Toute la nuit, les gendarmes ont observé l’événement à distance, en installant un centre de commandement au stade municipal. Finalement, en milieu de journée, la décision a été prise par la Préfecture de mettre fin à la free party.
“C’est une question de sécurité. Outre qu’il s’agit d’un lieu privé, c’est un ancien site industriel potentiellement dangereux avec encore sur place des matériaux, comme de l’ardoise et de la pierre, et des objets” expliquait sur place Sylvie Calvez, directrice de cabinet du Préfet.
De leur côté, [rouge]les organisateurs regrettaient la confiscation “musclée” de leur matériel, qu’ils évaluent à 40 000 euros : “Les gendarmes sont arrivés sans même chercher à discuter cette nuit et ce matin. Nous n’avons aucun contact avec eux avant leur intervention“[/rouge].
“Une telle évacuation, c’est une première pour une free party en Ille-et-Vilaine” commentait un membre du collectif départemental des multisons, arrivé sur place après l’intervention des forces de l’ordre.
Ce collectif avait passé un “modus vivendi” avec la préfecture pour pouvoir organiser, une fois par an, un multisons autorisé en Ille-et-Vilaine. Rien à voir avec l’événement de Saint-Marc.
Les années dernières, le multisons avait lieu à Gahard. [rouge]Il ne devrait pas être reconduit[/rouge] : “nous ne souhaitons par l’organiser toujours dans la même commune, par respect pour les habitants même si cela se passe toujours bien avec eux” explique le membre du collectif, qui souhaite rester anonyme.
Par La Chronique Républicaine.